Les roches gravées de la rivière du Plessis sont les vestiges laissés par les Amérindiens qui ont été les premiers à occuper la Côte Sous le Vent. Ce site se trouve au cœur de la vallée de la rivière du Plessis qui sépare la commune de Baillif et de Vieux-Habitants, soit 136 mètres d’altitudes à 1700 mètres de l’embouchure, ce qui le distingue des autres sites amérindiens de la Caraïbe généralement situés à basse altitude. Il est l’un des sites amérindiens majeurs de la Guadeloupe avec 129 roches qui totalisent 147 gravures et 10 polissoires.

Il a été inscrit en 2013 au titre des monuments historiques.

On y accède par un sentier aménagé et ombragé à proximité de l’Athlétic Club de Saint-Robert, un panneau indicateur en facilite l’approche. Le Site paraît magique, mariant harmonieusement une végétation luxuriante, une chute d’eau remarquable dans un dédale de rochers aux multiples reflets.

Chute connue sous l’appellation du seau d’eau du Plessis.

Les inscriptions ou les pétroglyphes qui sont observés sur les roches ne sont que l’expression du sacré représenté par l’être. Ils matérialisent des éléments mythiques liés à une symbolique de groupe.

L’on trouve aussi des gravures plus complexes.             

Parmi ces dernières, cette figure d’une tête, à grandes oreilles avec des tracés réguliers qui partagent le visage, représentant des tatouages ou des scarifications.                                                          

Un élément semble prolonger vers le bas cette figuration. Cette tête peut symboliser un chef de tribu ou un chaman.  

Il est affublé d’oreilles démesurées qui pourraient être les attributs de la chauve-souris, être mythique chez les Amérindiens, lien entre le jour et la nuit, le bien et le mal.

L’on compte également sur une roche, une tête ressemblant à un diable qui est visible de la berge.

Sur l’une des roches principales, l’on peut aussi observer des figures qui semblent représenter un homme et un enfant.

Le site des roches gravées du Plessis est probablement un lieu de culte qu’il faut rattacher au village amérindien découvert à l’embouchure de la rivière du Baillif